Le chauffage est un équipement conçu pour distribuer efficacement la chaleur à l’ensemble des pièces de la maison. Associé à une bonne isolation, il permet de faire d’importantes économies d’énergie et contribue à un meilleur confort thermique. Si l’installation d’un chauffage ne représente pas autant de travaux qu’on le pense, l’intervention d’un professionnel est nécessaire. Pour autant, les risques relatifs aux travaux subsistent et c’est la raison pour laquelle il est nécessaire de prendre une assurance.
L’assurance dommages ouvrage pour installation de chauffage : en quoi ça consiste ?
L’installation d’un système de chauffage dans une maison peut avoir lieu dans le cadre d’une nouvelle construction ou dans le cadre d’une rénovation. Il nécessite généralement l’intervention d’un professionnel du bâtiment et plus exactement, le chauffagiste, le plombier ou l’électricien. Les travaux consistent à raccorder les systèmes de chauffages au dispositif central et lors de cette opération, les professionnels utilisent les aménagements existants comme les murs, les canalisations, les tuyauteries et les circuits électriques. Ainsi, il y a des risques que les travaux d’installation d’un chauffage provoquent des dommages de nature décennale. C’est la raison pour laquelle les professionnels du bâtiment sont soumis à l’obligation d’assurance décennale. Grâce à cette assurance, ils sont en mesure de s’acquitter de leurs responsabilités sans compromettre leur activité avec une indemnisation trop conséquente.
L’indemnisation octroyée par l’assurance décennale du professionnel est cependant soumise à des conditions. On doit constater un dommage de nature à affecter la solidité de l’ouvrage principal ou à le rendre impropre à sa destination. Il doit aussi y avoir une faute de la part du professionnel. Enfin, un lien de cause à effet devra être établi entre le dommage et la faute du professionnel. Il appartient au tribunal de se prononcer sur la responsabilité du chauffagiste et cela demande généralement une procédure judiciaire longue et coûteuse. En attendant, le client pourra compter sur son assurance dommages ouvrage pour préfinancer les réparations. Complémentaire à l’assurance décennale du professionnel, celle-ci devient obligatoire dès lors que le maître d’ouvrage confie les travaux à un professionnel du bâtiment.
Sur quels critères choisir une assurance dommages ouvrage ?
L’assurance dommages ouvrage est une assurance d’une importance capitale dans la mesure où elle permet de financer rapidement les travaux de réparation des dommages constatés sur l’ouvrage principal pour une durée de 10 ans à compter de la réception des travaux d’installation du chauffage. À ce titre, il convient de choisir une assurance bien couvrante correspondant à son budget. Pour ce faire, le comparateur d’assurances en ligne est l’outil idéal. Il permet à l’utilisateur de recueillir le plus grand nombre de devis d’assurance correspondant à ses attentes. Plus les devis personnalisés sont nombreux, plus il y a de chances de trouver l’offre la plus intéressante. Lors de la comparaison, il convient de vérifier toutes les conditions relatives à l’exécution du contrat et ne pas seulement se focaliser sur les tarifs. Bien qu’il soit tentant de choisir la proposition la moins chère, cela comporte un risque au niveau de la couverture en cas d’éventuels dommages. Vérifiez les garanties et l’étendue de leur protection et assurez-vous que les conditions d’indemnisation vous conviennent avant de signer. Le choix de la compagnie d’assurance s’avère également important compte tenu du fait que sa durée de validité est de 10 ans. En optant pour un assureur fiable, le maître d’ouvrage sera certain qu’il ne fera pas faillite avant l’expiration de ce délai. Pour être sûr de ne pas se tromper, il vaut mieux traiter avec des compagnies d’assurance reconnues, bénéficiant d’une bonne réputation.
Combien coûte-t-elle une assurance dommages ouvrage pour installation de chauffage ?
Le coût d’une assurance dommages ouvrage pour installation de chauffage dépend de plusieurs paramètres incluant les qualifications du chauffagiste, son expérience, les techniques employées au cours de l’opération et l’ampleur des travaux, tant en volume qu’en coût. Le montant de la prime représente en moyenne 2 à 5 % du montant total des travaux réalisés et le pourcentage est plus ou moins élevé en fonction des facteurs de risques relatifs à la réalisation. Sachez que les compagnies d’assurance fixent une cotisation minimum pour tous les contrats de dommages ouvrage, peu importe le coût total des travaux. Elle est d’environ 1 500 euros et n’est pas compressible, même en faisant appel à une entreprise expérimentée avec un taux de sinistralité faible. Mais au-delà du prix de l’assurance, il convient de penser à la protection apportée par la couverture. Effectivement, pour ce montant, l’assureur prend en charge les réparations en cas de chute d’un radiateur, d’une climatisation ou d’une pompe à chaleur. Il répare aussi les fissures apparues dans le mur ou le sol en raison du système de chauffage. Dans le cas où le système de chauffage installé est indissociable de l’ouvrage principal, c’est-à-dire s’il ne peut être désinstallé sans détériorer l’ouvrage principal, ce système bénéficie aussi de la couverture la l’assurance dommages ouvrage durant 10 ans.